Adolf Pokorny

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Adolf Pokorny
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Université Charles de Prague
Facultés de médecine de l'université Charles (d)
Faculty of science, German University in Prague (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Olga Hensel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflits
Personnes liées
Georg Baierle (d), Else Renatus (d) (propriétaire de bien), Oswald Flachsel (d) (aide-soignant), Konrad Ritschel (d) (patient)Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour
Lieu de détention
Nuremberg Court Prison (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Adolf Pokorny est un médecin allemand né le à Vienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'un officier de l'armée autrichienne, en raison des fréquentes mutations de son père au sein de l'Autriche-Hongrie, la famille vit entre autres en Bohême, en Galice et en Bosnie.

De à , il est soldat durant la Première Guerre mondiale. Il devient lieutenant et en 1918 il commence ses études à l'université de Prague. En 1922, il reçoit un doctorat et sa licence médicale. Après deux ans dans une clinique, il travaille à partir de 1924 comme dermatologue à Chomutov, spécialisé dans les maladies de la peau et vénériennes.

En 1923, il se marie avec Lilly Weil, une collègue d'origine juive, ils ont deux enfants ensemble. Avant la Seconde Guerre mondiale, il les placera en Angleterre. Il divorce en et en 1939, il adhère au parti nazi.

En , il devient commissaire du Reich pour la préservation de la nationalité allemande. Il informe peu après Heinrich Himmler qu'on vient de découvrir une drogue synthétique tirée de la plante caladium pouvant entrainer la stérilité chez les animaux. Appliquée à l'homme, il pensait que le pouvoir de stériliser à leur insu des millions d'êtres humains ennemis du Reich donnerait à l'Allemagne une formidable nouvelle arme de guerre[1].

En 1945 il travaille à l'Office de la santé à Munich. En 1946, il est accusé dans le procès des médecins à la suite duquel il est acquitté.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vivien Spitz Doctors from hell: The horrific account on nazi experiments on humans, 2005 Sentient Publications p. 192 (ISBN 1-59181-032-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]